22/01/2014
1/6 Pour les élections municipales, le contexte national va compter
Pour les élections municipales, le contexte national va compter
Depuis 2 ans nous subissons une politique d’austérité menée par le gouvernement Parti Socialiste - Europe Ecologie Les Verts. Les repères qui fondent traditionnellement l’identité de gauche sont foulés aux pieds : le traité européen imposé dans la continuité du projet Sarkozy, une nouvelle contre réforme des retraites, l’asphyxie des services publics, l’accroissement des inégalités, les cadeaux annuels de dizaines de milliards d'Euros aux entreprises sous prétexte de compétitivité, les possibilités accrues pour les patrons de baisser les salaires et de licencier, la remise en cause des branches de la Sécurité Sociale, la hausse de la TVA, une fiscalité injuste, la soumission au patronat et aux injonctions technocratiques de la Commission Européenne.
De plus, la politique gouvernementale menace la liberté d’action budgétaire des municipalités en réduisant leur financement public.
Elle impose aux communes une réforme des rythmes scolaires refusée par la communauté éducative, sans moyens et sans rétablir les 2 heures d'enseignement en classe supprimées par le gouvernement Sarkozy.
La mise en place de la "Métropole du Grand Paris » et la disparition des départements de la petite couronne auront des conséquences néfastes pour les vitriots. Cela portera atteinte à la démocratie de proximité fondamentale pour la citoyenneté républicaine.
Une politique vraiment à gauche est nécessaire face à la droite et à l'extrême droite.
Dans le cadre de cette politique soumise au monde de la finance, l’UMP, l’UDI-Modem et le Front National proposent économiquement et socialement des mesures toujours plus dures pour les salarié-e-s et le droit du travail. Ils sont aussi de plus en plus arrogants, ils surfent sur le racisme et le sexisme pour diviser les salariés et la population en stigmatisant les étrangers, les Roms, les homosexuels. Ils sont malheureusement confortés par certains aspects de la politique gouvernementale.
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2/6 Les réponses du maire sortant et de son entourage ne sont pas satisfaisantes :
Les réponses du maire sortant et de son entourage ne sont pas satisfaisantes :
Malgré ce contexte négatif, ils ont décidé de s'allier dès le 1er tour avec le Parti Socialiste qui porte la politique du gouvernement.
De plus, leurs actes sont trop souvent en contradictions avec leurs discours: par exemple, l'opacité dans l'attribution des logements sociaux, la privatisation de services publics (ordures ménagères notamment), la gestion désastreuse de la maison de retraite des Lilas. Ces choix risquent d'aboutir à une abstention encore plus forte et au renforcement de la droite et de l'extrême droite.
A Vitry, la force, la volonté de construire des propositions de rupture à gauche.
Nous ne nous résignons pas. Il est indispensable que pour le scrutin de mars 2014, toutes celles et tous ceux, associatifs, syndicalistes, membres du Front de Gauche, du NPA, écologistes ou socialistes opposés à la politique du gouvernement, se retrouvent sur une liste d'une gauche qui revendique haut et fort son opposition à l'austérité et ses valeurs démocratiques, antiracistes, féministes, écologistes.
Il existe des éléments positifs et des acquis à développer à Vitry. Nous contestons certains choix. Des ruptures s'imposent. Nous proposons des solutions alternatives.
Nous sommes en désaccord lorsque l’exécutif municipal:
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laisse la densification urbaine faire trop le jeu des promoteurs privés immobiliers, avec des loyers inaccessibles pour les habitants de Vitry, sans parler des prix très élevés d’achat. L’espace public est insuffisamment aménagé.
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sous-estime la nécessité de rénover et d’entretenir l'habitat social. Il n’écoute pas les locataires et leurs associations.
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approuve que le directeur de la SEMISE, société de gestion de logements sociaux de la ville, parte avec une « transaction » de 450 000 €, soit 37 ans de salaire d’un smicard !
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abandonne la maison de retraite des LILAS à un groupement éloigné d'une gestion de proximité.
Le plus gros investissement de la ville (32 millions d’euros) est consacré à la collecte pneumatique des déchets (technologie contestée). La Taxe d'enlèvement des ordures ménagères, impôt particulièrement injuste, doit cesser d'augmenter et même baisser. Au lieu de cette dépense majeure, nous aurions pu contribuer à d'autres réalisations comme la mise en place de bornes de collecte enterrées, développer le tri sélectif, créer des salles de réunions et de fêtes de famille, des crèches et le 2ème établissement d’accueil pour personnes âgées dépendantes, un lieu d’accueil et d’hébergement pour les femmes victimes de violences conjugales.
Nous sommes en désaccord avec le bridage de la démocratie pratiqué par la direction municipale.Les conseils de quartier n'ont pas de responsabilités confiées et sont des caricatures de démocratie. Il n’y a pas de choix soumis aux débats. De ce fait les conseils sont désertés par la majorité de la population et les plus motivés finissent par ne plus revenir.
Le conseil municipal, au lieu d’être un vrai lieu de débat démocratique, est le plus souvent une chambre d’enregistrement. Le pluralisme, la réelle prise en compte des avis différents sont absents comme dans les conseils de quartiers.
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3/6 Une ville de la transition énergétique et d'un environnement maitrisé:
3) Une ville de la transition énergétique et d'un environnement maitrisé:
L’urbanisme de notre ville doit être guidé par le bien-être des générations futures et combattre le dérèglement climatique.
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Avec l’arrivée du tramway T7, de celui qui remplacera la ligne du bus 183, du métro de rocade, les circulations piétonnes et cyclistes ainsi que les garages à vélos protégés doivent être développés. Une navette devrait être mise en place pour faciliter les déplacements d’un quartier à l’autre.
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L’isolation thermique doit être développée et la géothermie déployée comme dans les villes voisines.
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La lutte contre les inondations ainsi que la protection des quartiers exposés doit être renforcée.
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Les enjeux de santé environnementale (air, ondes, bruit) doivent être pris au sérieux et les citoyens associés aux études.
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